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Route 64 : trouver des financements pour développer des débuts prometteurs

Publié le 22 juin 2022 à 11h47

Sur l’échiquier de l’entrepreneuriat culturel, les trois fondateurs de Route 64 avancent leurs pions de manière méthodique. En seulement dix mois, ils ont posé et structuré les trois axes principaux de leur développement : éditorial, événementiel et conseils en entreprise. Ce passage à la vitesse supérieure est dû, entre autres, à l’accompagnement dont ils ont bénéficié dans le cadre de l’accélérateur culture. Explications…

Quelle a été votre motivation à faire partie de l’accélérateur culture ?

Fabrice Hodecent, Jérôme Houdin, Gérald Gontier : « Nous avions à la fois besoin d’être confrontés et d’être accompagnés. Nous venions de créer Route 64, en le voyant comme un média, pas comme un produit culturel. Quand nous avons entendu parler du Challenge de projets, organisé dans le cadre du Forum Entreprendre dans la culture en Pays de la Loire, nous avons d’abord hésité à postuler… mais pas pendant très longtemps ! Nous sommes arrivés deuxièmes au challenge, ce qui nous assurait une place en finale pour l’accélérateur culture. Cette sélection nous a permis de nous positionner comme étant un acteur culturel à part entière et de présenter les trois axes de développement de Route 64 : éditorial, événementiel, et conseil en entreprise. »

 Comment avez-vous vécu ces dix mois d’accompagnement ?

« Nous avons découvert que l’accompagnement proposé par la Samoa n’est pas un vain mot tant il est complet. Que ce soit pendant les ateliers collectifs, les coachings individuels ou les interventions de professionnels spécialisés, il aborde de multiples facettes et toujours dans un esprit constructif et bienveillant. L’accélérateur nous a permis de nous challenger, nous remettre en question, nous donner des pistes et des axes de travail, voire nous fournir des contacts indispensables au développement de notre projet, auxquels nous n’avions pas pensé faute de connaître leur existence.

Aussi bien à titre personnel que professionnel, l’accélérateur culture nous a aidé à passer à la vitesse supérieure. Nous n’étions pas seuls, c’est ça le plus important ! Par ailleurs, les échanges avec les autres lauréats étaient riches : les uns soutenant les autres, partageant bonnes et mauvaises expériences, ainsi que des ressources. Grâce à cela, un vrai groupe est né. »

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

« Nos projets pour la suite sont multiples et plus canalisés. En un an, nous avons bouclé notre premier bilan, qui est positif puisque nos trois axes de développement ont pu être mis sur les rails. Ainsi, nous avons édité les trois premières revues, nous avons lancé les podcasts, le site internet et les réseaux sociaux, ainsi que monter un événement et une fait une intervention lors d’un séminaire d’entreprise. Notre prochain objectif est de partir à la recherche de financements pour consolider ces bonnes assises, en investissant dans la communication et le marketing, ainsi que d’embaucher nos premiers salariés ! Pour cela, nous comptons toujours sur l’aide de la Samoa puisque même si le cycle initial d’accompagnement est achevé, ce n’est pas pour autant que tout s’arrête. Les coachs continuent de nous suivre, d’une autre manière bien sûr, une fois que nous sommes sortis de l’accélérateur. C’est vraiment très précieux à nos yeux. »

 

EN SAVOIR PLUS SUR L’ACCÉLÉRATEUR CULTURE

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