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D’une passion à un projet d’entreprise, le retour d’expérience de Chifoumi Studio

Publié le 23 juin 2022 à 16h33

S’il s’est concrétisé en 2020, le projet de Chifoumi Studio trotte dans un coin de la tête de ses deux fondatrices, Solène Renaudin et Caroline Poinsot, depuis une dizaine d’années déjà. Preuve que vivre de sa passion ne s’improvise pas forcément du jour au lendemain. Les deux amies nous partagent comment elles ont transformé leur passion commune pour la mosaïque en projet d’entreprise.

Amies dans la vie, Solène et Caroline partagent toutes deux une passion commune pour la mosaïque. Travaillant chacune dans le secteur de la communication, elles ont passé le pas de l’entrepreneuriat en 2020 en fondant Chifoumi Studio. Leur ambition : valoriser l’image de marque des entreprises, les locaux des commerces, restaurants et hôtelleries haut de gamme, grâce à la mosaïque. Leurs créations s’affichent déjà en une grande fresque sur le mur de l’hôtel Akena à Rezé, sur le pas de la porte du restaurant « Le Bouillon du Commerce », et sur le sol de l’entreprise Valeuriad. Mais comment ont-elles relevé (avec brio) ce beau pari ?

Positionner son organisation et cibler sa clientèle

Pour concrétiser son projet, il est important de savoir où l’on va et les deux lauréates de la Creative Factory Selection (l’accélérateur des industries culturelles et créatives de la Samoa) l’ont bien compris. En proposant des mosaïques personnalisées et de grande qualité, elles se positionnent avant tout sur un marché haut de gamme. Une expertise, du raffinement et un travail d’orfèvre qui fait le bonheur de leurs clients. Comme en témoigne le patron du restaurant Le Bouillon du Commerce : « On trouve de la noblesse dans les matériaux, de la délicatesse et de l’originalité dans le graphisme, un savoir-faire oublié et remis au goût du jour par deux Nantaises expertes et passionnées ».

Confronter son idée : la mise en perspective

Pour passer de l’idée à la réalité, les deux fondatrices ont d’abord ressenti le besoin de légitimer leur projet. « L’envie de monter Chifoumi est venue assez naturellement, explique Caroline Poinsot. Au départ, on pensait travailler de notre côté, puis on s’est inscrite à la Creative Factory Selection pour avoir une sorte d’approbation de notre projet. On avait une idée mais il fallait qu’on la mette en perspective pour que l’idée devienne un projet ambitieux ». Avoir un regard et un avis extérieur leur a donc permis d’observer leur projet sous un autre angle et prendre ainsi la hauteur nécessaire pour développer leur projet.

La clé ? Être bien entouré

Se faire accompagner leur a ainsi été bénéfique pour s’approprier plus facilement le sujet, monter en compétences sur des thématiques nécessaires au développement de l’entreprise : plan d’actions, aide à l’embauche, prospection, plan de financement, expertise comptable et juridique… Plus que le programme, l’accès au réseau local permet également d’avancer plus rapidement, comme le souligne Solène Renaudin : « Le programme nous a aussi permis de rencontrer l’écosystème de la métropole nantaise et d’accéder à un réseau que l’on n’aurait pas pu avoir si l’on était resté dans notre coin ».

Résultat, en un an d’existence, Chifoumi se fait déjà une belle place dans l’écosystème ligérien en entrant dans une phase de prospection et en déployant de nombreuses collaborations avec des artistes nantais, prévues pour 2022. Affaire à suivre, donc !

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